Ashlee Simpson - Bittersweet World
                               "And all I hear is ay ya ya ya ya"

Non Ashlee Simpson n'est pas que la soeur de Jessica, non Ashlee Simpson n'est pas que la blonde écervelée que l'on a pu voir dans cette immondice télévisuelle qu'est la série "7 à la maison", non Ashlee Simpson n'est pas que la femme de Pete "je-suis-le-membre-le-plus-connu-des-fall-out-boy" Wentz.

Ashlee Simpson est aussi chanteuse.

("ah bon?" "wouah" "incroyable" Je sais.)

Bittersweet World est donc le nouvel album de Madame Ashlee Simpson-Wentz et premier constat: la pochette est hideuse, Ashlee nous guette telle une junkie prête à nous sauter dessus pour aller dépenser nos sous chez le premier dealer du coin de la rue. Deuxième constat: on hésite un peu à appuyer sur play quand on se rend compte qu'une fois de plus, comme pour Madonna, comme pour Justin, comme pour Nelly, comme pour M.Pokara, c'est Timbaland qu'on retrouve aux commandes de cet album.

L'album s'ouvre donc sur le très addictif "Outta My Head", où Ashlee joue la carte de la martyr en nous contant les affres de la célébrité avec un clip réalisé sous LSD où Ashlee finit à l'asile mitraillée par les photographes.

On retiendra les très péchus "Rule Breaker" et "Ragdoll", le pop-rock "Little Miss Obsessive", mais on n'oubliera vite le très ennuyeux "Never Dream Alone" où Ashlee est victime du syndrome Britney Spears: "je dois absolument prouver que j'ai une belle voix même si tout le monde est persuadé du contraire".

On pourra noter qu'Ashlee part avec de serieux handicaps: elle est blonde, sa soeur s'appelle Jessica Simpson (aka la looseuse) elle a débuté dans une poubelle télévisuelle, elle est detesté par des millions de jeunes filles, et elle a travaillé avec le producteur le moins original du moment. Pourant l'album est bon, Ashlee chante presque bien, et on a presque pas l'impression d'entendre du Timbaland. Finalement il peut-être là le véritable exploit.

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